Roman historique, secrets de fabrication, Chronique de Philippe Raxhon et interview d’Evelyne Guzy, Belgica n°2, mars 2022, PP. 122-126
« Chez Évelyne Guzy, le détail est fin et intelligemment déployé pour illustrer, dans le noble sens du terme, les vagues effrayantes de la grande histoire, cette mer déchaînée qui engloutit les générations et les pousse en avant, les pousse à survivre ou à disparaître. »
« Tout l’art de l’autrice est de tirer une force romanesque de cet inévitable constat historien. Les failles, les ombres, les lacunes de la reconstitution du passé, la poussière sur des archives qui redeviennent elles-mêmes poussière, non seulement consolident le fil narratif, mais alimentent le regard mélancolique de l’auteur, avec une forme de détachement singulier teintée d’ironie désabusée sur ses origines, l’ironie pour ne pas désespérer et rester sensible, à l’écoute de son identité, l’ironie pour ne pas continuer à être broyé par l’histoire génération après génération. C’est le grand mérite de l’autrice d’évoluer avec cette posture et d’en faire son miel. »